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  • Photo du rédacteurL'equipe Ecopaix

L'économie dans la Non Violence, Ecopaix de Pout à Tambacounda

Dernière mise à jour : 5 avr. 2021



La non-violence fait considérer les habitants de la Terre comme une seule famille :

 pas de différence entre les identités

 pas de différence entre les pays

 pas de différence entre les générations

 pas de différence entre les religions

 pas de différence entre les couleurs...

La dimension sociale y est extrêmement importante, c’est-à-dire le choix à faire d’une ligne directrice dans laquelle chaque individu, quel que soit son rang, trouve une valeur et une vertu, ce qui permettra l’adhésion de tous.

 

Nos Ecoles se trouvent un peu partout dans le monde.


L’essentiel c’est de poser un diagnostic auquel il faut donner une dimension sociale. La dimension sociale dont on parle, c’est le choix d’une ligne directrice. Cela a commencé en 2006 à Pout au Sénégal et, aujourd’hui, à Tambacounda près du Mali.

Notre diagnostic à Tambacounda a porté sur la situation climatique. Celle-ci détermine des conditions de vie qui conduisent, dans la non-violence, à rejoindre Gandhi quand il voulait offrir les mêmes opportunités aux riches qu’aux pauvres. Tambacounda subit de fortes chaleurs et tout le monde n’est pas en mesure d’avoir un réfrigérateur ni d’ajouter au prix d’achat la consommation d’électricité. Seule la classe privilégiée pouvait s’offrir de la glace et de l’eau fraîche. Alors on s’est dit qu’il fallait offrir la même opportunité et la même qualité à tous.


Le commerce équitable s’oppose au commerce capitaliste. Nous, nous préconisons l’économie de paix par les moyens de la paix, permettant de mettre en conformité la fin et les moyens, au lieu de dire, avec Machiavel, que la fin justifie les moyens. Quand Georges-Bush Jr. a voulu coûte que coûte démocratiser le Moyen.


Orient, les moyens qu’il a utilisés étaient destructeurs pour la démocratie.

La conséquence : l’apparition de terroristes à n’en plus finir.

C’est cela, le grand problème de l’ordre social : préconiser des fins heureuses par des moyens destructeurs. La non-violence, elle, préconise l’économie de paix par les moyens de la paix. Pour cela, une condition essentielle : que nul ne puisse dire qu’on l’a laissé de côté. A Tambacounda, nous vendons de la glace, à cause de la chaleur intense, à un prix extrêmement bas.


Aujourd’hui, c’est accessible à tous. Et ce n’est que le début car la démarche non violente s’articule autour des 3 éléments de la vie : l’agriculture, l’élevage, sans compter leurs dérivés.

En étant capable de voir la réalité en conscience, notre diagnostic devient pertinent. C’est la sortie du sommeil métaphysique. Dans le cas du sommeil physique, on dort, terrassé par la fatigue. Mais dans ce sommeil, on s’agite, on essaie de trouver la meilleure position. ll en va de même du sommeil métaphysique. Si on dit à celui qui a une famille, un travail, qu’il est dans un sommeil métaphysique, il sera incrédule. Pourtant, de même que l’on se tourne à droite et à gauche dans le lit, de même le sommeil métaphysique fait prendre une décision aujourd’hui et demain une autre.


Sur le terrain notre action doit permettre aux gens de sortir de ce sommeil métaphysique et d’éveiller leur conscience. Ainsi le produit que nous présentons n’est pas qu’à portée économique, il doit apporter la lumière là où se trouvent l’ignorance et l’obscurité, la santé là où se trouve la maladie…


Le produit devient alors un support pédagogique qui permet de construire l’humain en retranchant les éléments nocifs de nos techniques de production ainsi que les pollutions destructrices comme l’appât du gain, l’avarice, l’ignorance et l’obscurantisme.


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